jueves, 29 de septiembre de 2011

¡Vivan las caenas! De nuevo...


Ahora resulta que Pedro J. Rodríguez es historiador... un historiador experto. Las pruebas: ha escrito un libro "de historia" sobre la Revolución Francesa de calidad suficiente como para que asistieran a su presentación  en la Embajada Francesa (!!!) el presidente de la Real Academia de Historia —cenáculo de expertos en sesgos biográficos— y todas las autoridades políticas en extraña conjunción: Zapatero, Rajoy, Aguirre, Bono... Al parecer, solo faltaron el rey y Rubalcaba.
Marcello cree que la aventura tiene por objeto conseguir un sitial  —¿con palio?— en la Real Academia de la Historia...  A mí me parece que probablemente exista otra motivación, de gran arraigo entre los mandarines españoles de ideología conservadora: aportar su granito de arena a la "reconstrucción" de la Historia, como revancha frente a los presupuestos "objetivos" del  materialismo histórico. Vade retro, Satana.
No he leído el libro y, por supuesto, no pienso leerlo, salvo causa de fuerza mayor; en consecuencia, no puede ofrecer ninguna crítica salvo de lo que ha trascendido a la prensa.
Según ellos, el libro trata sobre los sucesos comprendidos entre la muerte de Luis XVI hasta el golpe de estado jacobino. Al parecer, esos hechos se han empleado como referente para "revisar" los sucesos del presente (indignados) y desde la interpretación sesgada, ofrecer coartadas a quienes deberán enfrentarse a las previsibles revueltas sociales propiciadas por los recortes sociales que, "inevitablemente", deberá imponer el próximo gobierno. Y así lo certificaron los comentarios de los intervinientes y, en especial, Esperanza Aguirre, que habló sin haber leído ni el título del libro para dar testimonio buñuelesco, y ofreció un discurso volcado hacia la descalificación de quienes, como Rousseau, defienden aún hoy que el poder pertenece a los ciudadanos y no a sus representantes.
¿La Revolución Francesa fue "el primer naufragio"? O mejor... ¿El Gobierno de los Jacobinos fue el "primer naufragio"? ¿El primer naufragio de quién? Quienes no lean el libro y se limiten a sacar conclusiones de los datos ofrecidos por los medios, deben tener en cuenta que la Revolución Francesa fue un fenómeno histórico que, como reconocen todos los historiadores, menos algún personaje exótico de la RAH, supuso el arranque de la "Edad Contemporánea" o, si se prefiere, en términos menos "antiguos" —que diría algún posmoderno—, el fin del Antiguo Régimen (Absolutismo). Dicho de otro modo: el paso de  una situación política que consideraba a las personas como súbditos, sin apenas derechos sociales y políticos, a otra nueva, que los reconocía ciudadanos. En aquellos años se substanció "el espíritu de Montesquieu" (separación de poderes), que aún reflejan casi todas las constituciones de los países occidentales.
Esa transición, que tuvo un fenómeno paralelo unos años antes en la independencia de los Estados Unidos, recorrió un periplo de enorme complejidad, con hechos terribles y contradictorios que, sin embargo, es imposible comprender si se aíslan del proceso global. La Revolución Francesa tuvo sombras, pero los indignados —"resentidos", según la Espe— de entonces, tras amplios debates en la Asamblea Nacional, el 26 de agosto de 1789, aprobaron La Declaración Universal de los Derechos del Hombre y del Ciudadano, que para evitar sesgos de matiz (como los de la Wikipedia en castellano), prefiero reproducir en francés:


I. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
II. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
III. Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
IV. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
V. La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
VI. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentans, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talens.
VII. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi, doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
VIII. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
IX. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne seroit pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.
X. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
XI. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
XII. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
XIII. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.
XIV. Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentans, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiète, le recouvrement et la durée.
XV. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
XVI. Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
XVII. Les propriétés étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.

Hablar de la Revolución Francesa para destacar los momentos de crueldad arbitraria, informa mucho más sobre quien escribe y quienes lo suscriben que sobre el hecho histórico. ¿Está reivindicando volver al absolutismo? 
Sugiero al lector consultar la Declaración Universal de Derechos Humanos, derivada de la francesa y aprobada por la ONU en 1948; y a quienes se reunieron en la presentación del libro de Pedro J. Ramírez, la lectura de los artículos 25, 26 y 27...
¿"Primer naufragio"? Prefiero recordar la Revolución Francesa como un importante "impulso positivo" de la cultura occidental.

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